Pour commencer l’année, on fait changement. Je vous parle d’une autre partie de ma vie, la maternité.
En 2016, la perception des gens ont changé. Avec l’arrivée des blogs comme La Parfaite Maman Cinglante, L’emmèredeuse et etc., certaines mères (comme moi) ont réalisé que non, nous n’étions pas seules à trouver la maternité si merveilleuse, et pourtant parfois difficile à gérer. Entre notre désir d’être une parfaite conjointe, mère, femme au foyer qui aime le ménage, cuisiner, change les couches sans chialer, adore la maternité et ne pleure jamais de désespoir parce que son bébé arrête pas de pleurer, ne chiale pas sur le train de vie épuisant que l’on doit mener, laisse son mari relaxer quand il arrive de la maison, avec le souper préparé, le lavage fait et UN SOURIRE AU VISAGE SVP MERCI! #nope. Fini le niaisage, on peut tu arrêter de se prétendre comme invincible et admettre que c’est pas toujours facile. Être parent, ça s’apprend. Grâce à Facebook, on a découvert qu’on avait le droit d’être enchantée, émerveillée, exaspérée, fatiguée, déboussolée par notre rôle de maman, et que c’était finalement parfaitement normal.
En 2016, j’ai réussi à avouer que j’avais fait une dépression post-partum. Ça m’a fait du bien d’en parler, de trouver d’autres mères qui l’avaient vécu. Mais l’écrire comme ça, c’est encore difficile. Je le fais parce que je veux que d’autres mères qui vivent ça voient que ça peut aller mieux. Qu’elles ne sont pas seules. Que la naissance d’un enfant peut être la plus belle chose qui nous arrive, mais que ça peut être aussi une tempête d’émotions qui nous amène parfois très loin du rêve que l’on s’était imaginé pendant ces 9 derniers mois.
Pour 2017, je souhaite qu’on continue dans cette belle vague d’empathie et d’ouverture d’esprit. C’est beau de voir qu’au lieu d’essayer de paraitre comme la mère parfaite et les enfants parfaits, on partage notre réalité et on finit par se comprendre entre parents. On applaudit nos efforts et notre résilience, et ça nous permet de se mettre moins de pression au quotidien, de profiter du moment plutôt que de se casser la tête à se demander 1001 questions existentielles complètement inutiles. Bravo #lesgens. À part dans les commentaires du Facebook de TVA Nouvelles, vous m’impressionnez souvent .